Books and Happiness

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Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol.



Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol

Sortie en 2006.

 

Note : 8/10.

Résumé : Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.

Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.

Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves.

Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c’est la vie.

 

Mon avis :

ATTENTION RISQUE DE SPOILER !!!!!

 

Bonjour mes chouchous, aujourd’hui, je vous fais la chronique d’un livre dont j’ai beaucoup entendu parler par des critiques tantôt positives, tantôt négative. Ce livre est : « Les yeux jaunes des crocodiles – Katherine Pancol.

 

Katherine Pancol est une romancière française. Elle est notamment connu pour sa trilogie : « Les yeux jaunes des crocodiles », « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ». Mais elle est également connue par sa trilogie « Muchachas ».

 

Il y a bien longtemps que j’entend parler de cette trilogie. J’en ai entendu des critiques bonnes ou mauvaises. Alors forcément, je me suis finalement tentée à le lire. Oui, j’aime me faire ma propre opinion. C’est toujours mieux. Quitte à être déçue, au moins, j’ai mon opinion à moi et pas seulement celles des autres.

 

Les yeux jaunes des crocodiles est en soit, un très bon roman. Une belle histoire générale, avec plusieurs personnages attachants et détestables. Oui, dans cette histoire on s’attache rapidement aux personnages. Je dois avouer que je me suis particulièrement attachée à Joséphine et Marcel. J’ai beaucoup d’empathie pour eux, même si au final, ils finissent par ce construire enfin. Mais comme on dit souvent : « Mieux vaut tard que jamais », n’est-ce pas ? Donc oui, on les suit avec avidité ces deux-là, du moins, je les ait suivis avec avidité, vraiment. Ce sont les deux personnages auxquelles je me suis énormément attachées. Philippe aussi, je m’y suis vraiment attachée au fur et à mesure de ma lecture.

 

Cependant, malgré les personnages très attachants, il y a aussi les personnages détestables ! Oui, dans tous livres, nous retrouvons les personnages détestables, heureusement, sinon, la lecture serait vite longue et on se lasserait vite de ses personnages si faibles, si parfait, si adorable, si gentils réellement. Donc, j’ai eu vraiment trois personnages que j’avais littéralement envie de baffer, oui, carrément. Une bonne claque voir plusieurs, ne leur aurait vraiment pas fait de mal, je vous assure.

Donc parmi ses personnages se trouvent : Hortense, Iris et Henriette. Pourquoi ? Tout simplement parce que ses personnages là, ne se prennent vraiment pas pour de la merde, disons le clairement. Elles se croient au-dessus de tout, avec tout le monde que ce soit hommes ou femmes à leurs pieds. Elles n’ont peur de rien et surtout ne connaisse aucun sentiment et surtout par celui de l’amour. Donc, pour moi ces personnages sont vraiment exécrable au plus haut point, je ne peux littéralement pas les voir, même si au final, Hortense réfléchit un petit peu sur la fin du livre, grandit un peu.

 

Venons en au style d’écriture… Je dois avouer que j’aime assez son style d’écriture. Mais, sans l’aimer non plus. Disons que si vous vous mettez dans ce livre, il ne faut pas être fatiguée, sinon, ça devient assez difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages. Et de plus, il n’y a pas de chapitres ce qui me gêne beaucoup lors de la lecture d’un livre. Oui, je me demande toujours où je vais pouvoir m’arrêter pour poser mon marque-page et reprendre par la suite sans difficulté. Il y a bien des marques qui montrent que nous passons à un autre personnage, mais ce n’est pas comme un chapitre. Un saut de plusieurs lignes, un nouveau paragraphe, ne donne jamais comme un vrai chapitre, n’est-ce pas ?  De plus, les passages sont assez longs.

Mais j’aime beaucoup dans le sens ou au moins, le fait d’être dans la tête de plusieurs personnages fait que nous nous ennuyons beaucoup moins lors de la lecture. De plus, nous apprenons aussi à connaître plusieurs personnages et c’est super.

 

Au final, je pense vraiment que c’est un livre à lire, une trilogie à lire. Vraiment parce que nous sommes entourés de personnages, que nous apprenons certaines choses sur la vie, la difficulté et aussi sur les choses vraiment primordiales. Il est aussi un peu long à démarrer mais ça passe encore…  Donc, pour moi, je vous le conseil vraiment. 

 

Les +
  • Belle histoire générale.
  • Belle idée.
  • Tellement de personnages que l'on ne s'ennuie pas lors de la lecture.
Les -
  • Il n'y a pas de chapitres et je n'aime pas vraiment le fait qu'il n'y en ait pas.
  • Il ne faut pas lire le livre fatiguée, car on a du mal à suivre avec tous les personnages qui défilent.

 

Quelques phrases du livre :
La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. 
 
J'ai compris que le Bonheur, ce n'est pas de vivre une petite Vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le Bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle. 

 

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. 
 
C'est mon homme, c'est ma pâte à aimer, ma pâte à rire, ma pâte à pétrir, ma pâte à souffrir, je sais tout de lui, je peux le raconter en fermant les yeux, je peux dire ses mots avant même qu'il ne les prononce, je peux lire dans sa tête, dans ses petits yeux malins [...] Je le raconterais les yeux fermés cet homme là. 

 

C’est drôle, cette amitié qui consiste à ne pas ménager la personne que l’on aime, à débusquer l’endroit où ça fait mal pour enfoncer le pieu fatal. 
 
Quand on a peur, il faut toujours regarder sa peur en face et lui donner un nom. Sinon, elle vous écrase et vous emporte comme une vague scélérate. 


06/06/2015
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