Books and Happiness

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La soupe aux choux - René Fallet.

La soupe aux choux - René Fallet.

 

Note : 8,5/10.

Résumé : Deux vieux paysans, deux amis, le Cissice Chérasse et le Glaude Ratinier, achèvent modestement leur existence aux confins d’un village bourbonnais en voie de disparition. Au son de leurs verres entrechoqués, ils voient tout changer autour de leurs sabots, des étrangers s’installer dans leur pays, s’éteindre les cheminées, la vie s’accélérer sans eux. Il ne se passera plus rien dans la leur.

Et pourtant si ! Une nuit, une soucoupe volante se pose dans le champ du Glaude. Un extra-terrestre en sort, que le Glaude appellera « La Denrée ». La Denrée vit dans un austère astéroïde où les notions de superflu sont inconnues. L’absorption d’une assiettée de soupe aux choux va plonger le voyageur interstellaire dans un tout autre monde, celui du plaisir de vivre, celui aussi de l’amitié. Et ce sera la révolution sur sa planète. Quant au Cissice et au Glaude, ils vont connaître une fin de vie plutôt inattendue.

Tout cela parce que « La soupe aux choux » contient tous les pouvoirs tendres, comiques, hauts en couleur et poétiques dont la charge l’auteur jusqu’à en faire déborder irrésistiblement la marmite. 

 

Mon avis :

Pour débuter, je vous parlerai un minimum de l’auteur que je ne connais absolument pas et dont j’ai cherchée quelques renseignements sur internet.

René Fallet est un écrivain et scénariste français né le 4 décembre 1927 et mort le 25 juillet 1983. Il a notamment écrit : « Les vieux de la vieille » en 1958, « Rouge à lèvres » en 1955, « Il était un petit navire » en 1962 et d’autres encore. Certes, ce n’est pas un auteur très connu comme Guillaume Musso ou encore Amélie Nothomb. Cependant, pour le seul livre que j’ai lu de cet auteur, mais je dois avouer que j’aime assez bien son style d’écriture même si pour ce livre, certains mots – dû au fait, que ce sont des personnes vivants à la campagne – sont des mots assez compliqués à lire, mais certains se traduisent cependant très bien quand on en a entendu parler déjà. Car oui, après tout, ce genre de mots, ont en entendu parfois par des ami(e)s vivant à la campagne ou venant de certains endroits de la France. Donc, oui, j’aime assez bien son style d’écriture pour le coup, donc c’est déjà un bon point pour que je lise d’autres livres de cet auteur.

 

Ensuite, tout le monde connaît le fameux film « La soupe aux choux » du réalisateur Jean Girault sortie en 1981 soit environs un an après le livre et avec comme super acteur Louis De Funès, Jean Carmet et Jacques Villeret. Bon, je dois avouer que c’est un super film, drôle, et surtout avec de très bons acteurs – oui, j’adore complètement Louis De Funès, je l’avoue – donc oui, c’est un très bon film. Cependant, je dois vous avouer que je ne m’en souviens pas totalement, l’ayant vu très jeunes plusieurs fois, mais je ne l’ai pas revue depuis au moins six voir huit ans environs donc ça commence à faire, alors je ne pourrais pas réellement vous dire les différences et les ressemblances entre le livre et le film. Mais, je le regarderai de nouveau prochainement donc j’en profiterai pour faire une modification sur cet article, sans aucun souci.

 

Venons-en au livre cette fois. Un livre que d’ailleurs, je ne connaissais pas l’existence avant de tomber dessus par hasard ! Et oui, parfois on fait de bonnes découvertes, n’est-ce pas ? J

Comme je le disais précédemment, j’aime plutôt bien la plume de cet auteur, même si je dois l’avouer, j’ai trouvée le livre assez long à débuter, ce qui m’a un peu dérangée au départ. Heureusement que les personnages sont attachants et drôles et que je connais l’histoire dû au film – même si j’avais oubliée la fin, je l’avoue, honte à moi ! – donc du coup, ça m’a aussi aidée pour pouvoir continuer le livre, car oui, le début est selon moi un peu long.

 

Hormis le début un peu long, comme je le disais aussi, les personnages sont attachants et drôles, du coup, on ne s’ennuie pas avec eux. Je dois vous avouer aussi, que j’avais très envie d’être auprès d’eux réellement. Oui, d’être le soir dehors avec eux à écouter leurs conneries, boire avec eux et profiter de la vie auprès d’eux. C’est vraiment un point très positif pour moi, car j’ai très rarement envie de rencontrer réellement les personnages. Pas juste me retrouver auprès d’eux dans le livre, pendant la lecture. Mais vraiment rencontrer ses personnages en chair et en os, ce serait vraiment terrible. René Fallet m’a vraiment donnée cette envie particulière et je l’en remercie même s’il n’est plus là aujourd’hui pour pouvoir le lire. ^^

 

Etant donnée que je ne me souvenais plus de la fin, je dois avouer qu’elle m’a surprise. Donc du coup, c’est pour moi aussi un point positif car je ne m’attendais plus à une fin pareille dû à ma mémoire de crotte, donc du coup, j’ai entre autre, redécouvert l’histoire, redécouvert la fin. C’est vraiment top.

 

C’est une lecture rapide, assez facile à lire notamment. Une petite histoire drôle et sympathique à lire, vraiment. Je ne regrette absolument pas ma lecture, au contraire, c’est une bonne trouvaille au niveau de l’auteur, de son style d’écriture et du livre en lui-même. Désormais, à comparer le film, je vous en donnerai des nouvelles.

Donc, je le conseille si vous aimez le film, et même je vous le conseille tout court, si vous avez envie de lire un livre simple, rapide et avec une histoire assez surprenante (pour ceux n’ayant pas vu ou ne se souvenant plus trop du film). 

 

Les + 
  •  Histoire sympa et drôle.
  • Personnages attachants.
  • Livre assez simple et rapide à lire.
  • Envie de rencontrer réellement ses personnages, de faire leur connaissance vraiment.
  • Bonne plume de l'auteur.
Les - 
  • Histoire longue à démarrer, début long.
  • Livre peut-être un peu trop rapide à lire.

 

Quelques phrases du livre :
"La soupe aux choux mon Blaise, ça parfume jusqu'au trognon, ça fait du bien partout où qu'elle passe dans les boyaux. Ça tient au corps, ça vous fait mettre des gentillesse dans la tête. Tu veux qu'cht'y dise : ça rend meilleur. "
 
"- L'asile j'irai pas. Je me foutrai plutôt dans mon puits
comme devraient faire tous les vrais puisatiers.
- C'est ça, plaisanta Ratinier, et moi je me taperai sur la tête jusqu'à la mort
avec un sabot comme tous les vrais sabotiers."
 
"Remué par tant de poésie céleste, le Bombé leva délicatement une fesse, émit un pet plus foudroyant qu’un uppercut, qui monta jusqu’au contre-ut avant de s’achever par une phrase de morse en suave dégradé."


22/05/2015
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