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La jeune fille à la perle - Tracy Chevalier

Sortie en 1999.

Résumé : La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l’âge d’or de la peinture hollandaise. Griet s’occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s’efforçant d’amadouer l’épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l’introduit dans son univers. A mesure que s’affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville.

Un roman envoûtant sur la corruption de l’innocence, l’histoire d’un cœur simple sacrifié au bûcher du génie.

ATTENTION RISQUE DE SPOILER !!!!!

Bonjour mes chouchous, aujourd’hui, je vous fais la chronique d’un livre dont j’ai vue le film il y a quelques années et dont je suis en lecture commune sur Instagram. Ce livre c’est : « La jeune fille à la perle » écrit par Tracy Chevalier.

Tracy Chevalier est une écrivaine américaine. Elle est spécialisée dans les romans historiques. Elle a notamment écrit La vierge en bleu paru en 2004. La dame à la licorne parue en 2003. Le récital des anges parut en 2002.

J’ai donc commencé cette lecture en lecture commune sur Instagram. Et je ne regrette pas le moins du monde. Ayant vue le film il y a quelques années, je m’en souvenais un minimum même si je dois avouer que pour une comparaison avec le livre, je ferais mieux de le regarder une nouvelle fois. Donc, n’ayant pas de souvenirs datant d’hier sur le film, je ne donnerais pas mon avis sur l’adaptation cinématographique. Mais je le ferais bientôt.

La jeune fille à la perle raconte donc l’histoire d’une jeune fille de 16 ans, qui devient servante dans la maison du peintre Vermeer. Elle est donc là-bas pour s’occuper des enfants, du nettoyage de la maison dont celui de l’atelier du peintre. Elle fait donc très attention quand elle nettoie l’atelier de son maître. On y apprend donc la vie d’une jeune fille au dix-septième siècle. Et une peinture en sera faîte.

L’histoire est vraiment très bien écrite, du moins je trouve. Une très belle histoire d’une jeune fille qui dans un sens court à sa perte mais qui sera au final, dans un sens, aussi récompensée ce qui n’est pas plus mal vu ce qu’elle a subit. On y voit les ruelles, les rues correctement. On imagine les étoffes, les vêtements et le dur labeur que c’était à l’époque d’être une servante. Les maladies aussi qui exterminent. C’est la belle histoire d’une jeune fille innocente qui va apprendre le labeur, et surtout, la vie en générale.

Les personnages sont assez attachants. Du moins, certains comme dans beaucoup de livres. On s’attache très facilement à Griet, une jeune fille pure, intelligente, douce, attentive et innocente. Une gamine très attachante et très gentille ainsi que comme il se doit pour son rôle de servante : docile et soumise.

Vermeer est un peintre, très bon peintre auquel on s’attache aussi. Doux, gentil. Même s’il se soumet assez facilement à la volonté de sa femme ce qui est assez surprenant.

Maria Thins, est elle aussi une personne à laquelle on s’attache même si elle s’efface elle aussi par rapport à sa propre fille. Mais elle est gentille, donne des conseils et surtout, elle à un très bon sens des affaires, ne laisse rien passer.

Catharina est la femme de Vermeer et sincèrement, elle m’insupporte. De trop grands airs malgré le fait qu’ils ne soient pas forcément richissime dans la famille. Elle prend tout le monde de haut et ne supporte rien ni personne ou presque. Elle est arrogante aussi.

Cornelia est tout comme sa mère, insupportable tout simplement. Hautaine et machiavélique je dirais même, du fait, de ce qu’elle fait endurer à Griet. Sincèrement, elle mérite plusieurs bonnes baffes.

Maertge, est une jeune fille pleine de bon sens. Du moins, une enfant quand on commence le livre et devient une jeune fille pleine de bon sens. On ne peut que s’y attacher. C’est une enfant adorable qui cherche à comprendre et à apprendre.

Quant aux autres enfants, ils sont assez adorables mais nous n’en avons pas forcément plus. On en entend parler mais sans pour autant vraiment en apprendre sur eux, ou sur ce qu’ils font comme Maertge et Cornelia.

Pieter, est un gamin qui bosse dur, qui n’a pas peur de bosser et qui au final, est assez attendrissant avec Griet. Il fait vraiment les choses bien.

Un des personnages auxquels je me suis vraiment énormément attachée est le père de Griet. Oui. Pourquoi ce personnage ? Tout simplement, je pense, parce qu’il n’a pas eut de chance dans sa vie. Il travaillait et a tout perdu – d’où le fait que Griet part faire la servante -. Il a tout perdu à cause du fait qu’il ait perdu la capacité de voir. Et sincèrement, je n’aimerais pas ne plus pouvoir voir. Ne plus pouvoir contempler les visages de la famille, des amies et aussi ne plus voir les paysages. Il est donc obligé d’écouter ce qu’on lui décrit concernant les tableaux de Vermeer et aussi de ce qu’il se passe. Il est vraiment… Attachants. Il est gentil, adorable.

Le style d’écriture est fluide. Même si le livre ne possède pas de chapitres, ce n’est vraiment pas un problème. Tout simplement car la lecture est fluide, cela reste simple à lire hormis certains noms ou prénoms ou rues mais ça reste vraiment simple à lire. Le livre est intéressant dû au fait que ça reste un roman historique. Dans la lecture, on ressent bien les émotions par lesquels passes Griet. On imagine bien le décor, les étoffes, les vêtements, le collier de perle et les boucles d’oreilles en perle. On s’imagine vraiment bien tout ça. En réalité, en lisant ce livre, j’ai vraiment eu cette impression de me retrouver au dix-septième siècle, vraiment. Et ça, c’est assez extraordinaire, oui. Ne connaissant pas vraiment ce milieu parce que n’ayant jamais vécu dans ce temps, et bien, j’avais quand même cette impression d’y être, d’y vivre aussi, c’est vraiment fantastique rien que pour cela.

De plus, je trouve qu’elle écrit vraiment très bien. Fluidité, Je dirais que le style de langage utilisé est proche du langage correcte et du langage soutenu. Cela dépend des moments, des termes utilisés aussi.

Les procédés narratifs, les figures de style et le niveau de langage utilisés dans ce roman historique rendent l’œuvre agréable à lire.

Le style de l’auteur je le trouve vraiment descriptif. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on y trouve dans cette œuvre, beaucoup de description concernant les pièces, comme l’atelier par exemple où se trouvent beaucoup de descriptions sur la pièce et aussi sur les tableaux que Vermeer peint. Ensuite, ça reste pour moi dramatique parce qu’on y trouve vraiment que très peu de choses qui font sourire, c’est une époque à laquelle la maladie fait partie, la mort jeune… Et puis, je n’ai pas beaucoup rit en lisant ce livre, hormis quand on voit Cornelia se prendre des baffes, chose qu’elle mérite amplement. Le style de l’auteur est aussi limpide, concis, accessible, vivant et je dirais par moment, dans certaines descriptions concernant les sentiments : romantique.

Il y a juste ce qu’il faut de description. Ni trop peu, ni beaucoup trop. Les descriptions des lieux, des vêtements, des étoffes et des tableaux sont très claires. Je les imaginés très bien, sans aucune difficulté.

Le niveau de langue est approprié au livre.

Donc, en conclusion, c’est un roman historique que je trouve vraiment bien construit que ce soit au niveau du style d’écriture, des descriptions, du langage et des dialogues et surtout, du siècle auquel cela s’est passé. Oui, avoir une bonne description c’est bien, mais avoir la description qui va correctement au siècle c’est beaucoup mieux. Je trouve donc ce livre vraiment très bien écrit, relate bien le dix-septième siècle aussi. Les personnages sont attachants, l’histoire vraiment très belle. Un petit chef-d’œuvre. Je ne regrette absolument pas ma lecture.

• Roman historique très bien écrit, intéressant et conforme.
• Personnages attachants.
• Belle histoire.
• Rapide et simple à lire.

• En apprendre un peu plus sur cette époque aurait été super.