Books and Happiness

Books and Happiness

Littérature contemporaine


Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux - Sarah Dahan.

Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux - Sarah Dahan.

Sortie en 2015.

 

Note : 8,5/10

Résumé : Où part Zaz en vacances ? A quoi rêve une fan d’Indochine ? Quel chanteur de droite êtes-vous ? Quelles sont les mesures sanitaires à prendre avant d’écouter Mylène Farmer ?  Comment la carrière de Christophe Maé peut-elle être stoppée ?

Véritable plongée en eaux troubles dans la chanson française, cet ouvrage vous permettra de répondre à toutes ces questions et bien plus encore. « Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux » vous rendra incollable sur cette grande famille à problèmes et vous rendra ainsi capables de briller en société grâce à des savoirs (plus ou moins) essentiels.

 

Mon avis :

Bonjour mes lecteurs, aujourd’hui je vous fais la chronique d’un petit livre qui s’intitule : « Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux » écrit par Sarah Dahan.

 

Sarah Dahan est une journaliste pour « Brain magazine ». Je crois aussi que c’est son premier livre.

 

J’ai aimée « Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux » pour une principal raison que je vais évoquée.

 

Il n’y a pas d’histoire dans ce livre. Effectivement, ce n’est pas un roman. Mais c’est un livre du même genre que : « La femme parfaite est une connasse », donc un livre rapide et facile à lire et qui est au final, drôle. Car oui, c’est le but de ce livre après tout. Donc pas d’histoire, mais ce livre parle des personnes de la chanson française, donc autant de certains rappeurs (Booba, La fouine) que de personnalités de la variété française (Jean-Jacques Goldman, Edith Piaf, Alizée, Jennifer, Lorie, Johnny Halliday) Donc effectivement, on en apprend plus sur certaines personnalités (des trucs intéressants comme pas du tout), mais ce livre est surtout fait pour rire. On peut dire qu’elle se fou un peu de ces personnalités.

 

Le style d’écriture est simple. Elle utilise un langage courant donc facile à comprendre. Avec le peu de pages qu’à ce livre, il est donc très rapide de lecture. On y trouve des paragraphes mais aussi des « Bingo », des « Quizz ». Bref, un style d’écriture simple, facile à comprendre et assez drôle il faut l’avouer. Car oui, même si elle touche à nos personnalités « favorites » ou les « personnalités les plus aimées des français », ça reste drôle quand même.

 

En conclusion, un livre rapide à lire lors d’un petit bronzage au soleil, ou avec un chocolat chaud un soir d’hiver aussi. En quelques heures à peine, il est terminé. C’est un petit plaisir car bourré d’humour. 

 

Les + 
  • Drôle.
  • Rapide et sympathique à lire.
Les -
  • Un peu abusé parfois.

 


18/07/2015
0 Poster un commentaire

Rose - Tatiana de Rosnay.

Rose - Tatiana de Rosnay.

Sortie en 2011.

 

Note : 8/10

Résumé : Paris, sous le Second Empire.

Les ambitieux travaux d’Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d’expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l’empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé.

 

Mon avis :

Holà, aujourd’hui, je vous fais la chronique d’une auteure que je n’avais encore jamais lue. Ce livre est : « Rose » écrit par Tatiana de Rosnay.

 

Tatiana de Rosnay est une journaliste, écrivaine et scénariste française. Elle a écrit aussi « Elle s’appelait Sarah » qui est un roman très connu. Mais aussi « La mémoire des murs », « A l’encre russe » et bien d’autres romans encore.

 

J’ai appréciée « Rose » pour quelques raisons, mais j’ai aussi eu du mal à rentrer vraiment dans le livre.

 

L’histoire. Est sincèrement très belle. Je dois avouer que je ne sais pas si j’aurai le courage qu’elle à. Donc oui, au final, l’histoire est vraiment magnifique je trouve. D’être autant attachée à une maison, d’être ainsi fidèle à son mari défunt mais aussi à la famille ayant vécu dans cette maison si particulière, je trouve vraiment cela magnifique. Très peu de personnes sont ainsi de nos jours et surtout le plus beau, ce qu’elle finit par faire, sincèrement, je dois avouer que je n’en serais pas capable du tout, trop peur.

L’époque de cette histoire me plaît particulièrement car on a tendance à ne pas vraiment la connaître.

 

Les personnages sont attachants. Tous à leurs façons. On en apprend beaucoup sur Rose qui est bien sûr le personnage principal, mais aussi sur sa famille, sur sa vie. On ne peut que l’apprécier, vraiment. Les autres personnages ont tous ce petit quelque chose qui fait qu’on peut que les apprécier. Bien sûr, il y a aussi ce fameux personnage que l’on déteste, comme dans tous les romans. Mais oui, sinon, on s’attache facilement aux personnages, car on s’y retrouve aussi un peu, dans certains et ils sont vraiment adorables, pleins de vie.

 

Le style d’écriture est vraiment soutenu. Oui, Tatiana de Rosnay utilise un langage soutenu. Au vue de l’époque, c’est bien normal que ce soit ce langage qui soit utilisé. Cela reste quand même compréhensible, vraiment. Il y a ce qu’il faut de descriptions pour s’imaginer les lieux. Même si je dois avouer que j’ai eu quand même un peu de mal et que je devais relire quand même ne connaissant pas Paris de base, mais alors, le vieux Paris encore moins, le Paris de l’époque…

 

En conclusion, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, peut-être du au fait que c’est assez long à commencer, du moins, je trouve. Mais, l’histoire est vraiment très belle et les personnages sont attachants, donc une fois vraiment rentré dans l’histoire, le reste suit son cours. 

 

Les +
  • Très belle histoire.
  • Epoque dont j'avais pas forcément l'habitude.
  • Personnages attachants.
Les -
  • Histoire longue à démarrer. 

 

Quelques phrases du livre
" Rose, Rose enchanteresse, à la tige sans épines, ornée de bourgeons de l'amour et de la tendresse." 
 
Une lettre peut révéler tant d'intimité ! Une écriture familière a la même force qu'une voix. 
 
Le besoin de lire s' emparait de moi et exerçait sa délicieuse et grisante emprise. Plus je lisais, plus j'avais faim. Chaque ouvrage était riche de promesses, chaque page que je tournais était une équipée, l'attrait d'un autre monde. 

 

J'ai besoin de vous comme les fleurs ont besoin de la pluie. 
 
Face à la mort d'un enfant, les hommes sont-ils plus forts que les femmes parce qu'ils ne mettent pas au monde ? Les mères, ne sont-elles pas attachées à leurs enfants par quelque lien secret, intime et physique que les pères ne peuvent connaître ? 

15/07/2015
0 Poster un commentaire

Comment braquer une banque sans perdre son dentier - Catharina Ingelman-Sundberg.

Comment braquer une banque sans perdre son dentier - Catharina Ingelman-Sundberg.

Sortie en 2012.

 

Note : 8/10

Résumé :  Ils sont trois femmes, deux hommes : Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie et le Râteau, chacun 80 ans au compteur. Ils chantent dans la même chorale et dépérissent dans la même maison de retraite à Stockholm. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l’arme à gauche…

Ils ne vivront pas un jour de plus dans ce mouroir. Un brin rebelles et idéalistes, les cinq comparses décident de se lancer dans le grand banditisme. Avec leurs cheveux blancs et leurs déambulateurs, ils s’apprêtent à commettre le casse du siècle. Mais l’aventure s’emballe et rien ne va se passer comme prévu…

 

Mon avis :

Hello chers lecteurs, aujourd’hui je vous fais la chronique du livre : « Comment braquer une banque sans perdre son dentier » écrit par Catharina Ingelman-Sundberg.

 

Catharina Ingelman-Sundberg est une auteure suédoise très populaire. Elle a écrit de nombreux romans historiques et aussi « Le gang des dentiers fait sauter la banque ».

  

J’ai appréciée « Comment braquer une banque sans perdre son dentier » et ce, pour plusieurs raisons.

 

L’histoire. L’histoire, il faut l’avouer est tout simplement atypique ! Qui penserait qu’une bande de retraités, âgés de 80 ans au compteur, puisse faire le casse du siècle, n’est-ce pas ? Et bien, vous seriez aussi surpris que j’ai pu l’être lors de ma lecture. Une histoire vraiment originale, pleine de surprise et d’humour. Un petit moment de bonheur cette histoire. Bien tournée, bien imaginée. Une bonne histoire qui change vraiment et qui met les personnes âgées à l’honneur. Il faut avouer que ce n’est pas très souvent qu’on a l’occasion de lire ce genre d’histoire.

 

Les personnages, sont attachants, tous à leur manières. C’est vrai que nous avons principalement à faire à nos retraités, qui font des casses. Et il faut avouer qu’ils sont tous adorables, avec leur défauts, mais tous adorables vraiment et drôle encore en plus. Alors oui, on s’y attache vraiment facilement, je vous le dire.

Märtha, est intelligente et arrive vraiment à booster les autres. C’est vraiment extraordinaire l’entrain qu’elle peut avoir malgré son âge.

Stina, est adorable et prend soin d’elle malgré son âge, je trouve cela vraiment super.

Anna-Greta, malgré son rire qu’on entend très bien raisonner à nos oreilles lors de la lecture, elle est très gentille et n’attend qu’une chose : trouver quelqu’un qui l’aimera pour ce qu’elle est.

Le génie, est un super inventeur et bricoleur, quelque chose de bien. Il est habile de ses mains. Gentil, généreux.

Le râteau, est lui aussi habile de ses mains et prêt à n’importe quel casse.

Il y  a aussi des personnages détestables bien sûr, et heureusement. Comme Barbro ou encore la patron de la maison de retraite.

 

Le style d’écriture est varié. Le langage est un langage courant. Donc vraiment simple à comprendre et facile à lire. Hormis certains noms de rues, ou bien de noms tout court, mais ça reste vraiment très facile à lire et compréhensible. Il y a ce qu’il faut de descriptions pour s’imaginer les lieux, les personnages… Les dialogues sont drôles. Pleins de bonnes idées. On rit beaucoup pendant cette lecture.

 

En conclusion, c’est un livre vraiment sympa à lire. Drôle à souhait pour passer un super moment lecture avec ses personnages et cette histoire atypique. C’est vraiment super. J’aime beaucoup le style d’écriture de l’auteure. Et surtout cette histoire extraordinaire à laquelle on ne s’attend vraiment pas. L’histoire et les personnages surprennent beaucoup.

 

Les +
  • Lecture simple et compréhensible.
  • Drôle.
  • Impressionnant.
  • Histoire atypique.
Les -
  • Certains noms de rues et noms courants difficile à lire.

 

Quelques phrases du livre :
Etre une bonne femme de 79 ans sur le point de commettre son premier hold-up, cela exigeait une certaine autorité. 
 
Mieux valait un foyer mal rangé et des enfants heureux, qu'une maison en ordre et des enfants tristes. 

 

Je veux mourir jeune d'esprit et aussi tard que possible mais je veux vivre avec bruit et fureur le plus longtemps possible. 

09/07/2015
0 Poster un commentaire

Et puis, Paulette - Barbara Constantine.

Et puis, Paulette... - Barbara Constantine.

Sortie en 2012.

 

Note : 7,5/10

Résumé : Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les lulus, lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas… Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

 

Mon avis : 

Hello mes lecteurs, aujourd’hui, je vous fais la chronique de « Et puis, Paulette » écrit par Barbara Constantine.

 

Barbara Constantine est une écrivaine française. Elle a notamment écrit : « Allumer le chat », « A méli, sans mélo », « Tom, petit Tom, Tout petit homme, Tom » et « Voisins, voisines et Jules le chat ».

 

J’ai appréciée « Et puis, Paulette », pour diverses raisons.

 

L’histoire. L’histoire est sympathique. Le fait que ce soit une vieille personnes qui finit par en héberger plusieurs autres, qu’elles soient vieilles ou jeunes, c’est assez comique pour le coup. Et cela, juste en échanges de services, je trouve vraiment cela plaisant. Donc, je trouve que l’histoire est vraiment très belle. Très intéressant et surtout par très vue de nos jours. C’est vraiment plaisant de lire cela.

 

Les personnages, sont attachants, tous à leur manières. Certaines ont plus de mal que d’autres, mais c’est aussi normal. Ce sont principalement des vieilles personnes adorables, qui ne cherchent que le bonheur des autres.

Ferdinand est quelqu’un qui est au premier abord est un peu ronchon. Oui, facilement même. Mais, on se rend compte très vite, qu’au-delà, de son air ronchon, c’est un homme bon et vraiment très sympathique.

Marceline est une vieille dame assez secrète. On apprend plus sur elle, au fur et à mesure de la lecture et on se rend alors compte qu’elle est très forte. La vie n’a pas été tendre avec elle.

Guy, lui aussi la vie à finie par ne plus être tendre, et malgré son découragement, il a su remonter la pente aidé par ses amis. Un homme formidable, qui aime faire plaisir aux autres.

Hortense et Simone, sont deux inséparables auxquels on s’accroche facilement, surtout du fait de leur histoire commune.

Muriel, est quelqu’un qui au début me rebuter un peu, mais que j’ai finis par apprécier.

Kim, on ne le voit pas longtemps, mais il a l’air adorable et très à cheval sur l’environnement.

Les petits Lulus, sont drôles, adorables. On s’attache facilement à ses deux enfants.

Roland, est quelqu’un qu’on a du mal à apprécier car on ne sait pas ce qu’il peut ressentir. On le découvre vraiment à la fin du livre.

Mireille, sous ses airs dur et sévère, reste une jeune femme sensible.

Et puis, Paulette… Grande surprise !

 

Le style d’écriture est varié. Le langage est un langage courant, vraiment. Aucune difficulté à lire ce livre. Rapide et facile à lire. Il y a assez de descriptions que ce soit sur l’environnement ou les personnages. C’est un style un peu comique, car oui, on sourit beaucoup et l’on rit aussi. Il y a quelques émotions qui s’insinuent à nous.

 

En conclusion, c’est un livre sympathique à lire. Facile et rapide avec ses quelques 270 pages. On s’attache facilement aux personnages. C’est une très belle histoire de plus. Après, le style d’écriture est assez particulier, du fait que les chapitres sont assez courts et sous une narration que je ne connais pas énormément. 

 

Les + 
  • Lecture facile et rapide.
  • Personnages attachants.
  • Belle histoire.
Les -
  • Narration assez particulière.
Quelques phrases du livre : 
Les chats, s'est simple, il ne les aimait pas. Fourbes, sournois, voleurs et compagnie. A peine bons à chasser les souris et les rats. Et encore, si on tombait sur un bon. Question obéissance, on savait d'avance que c'était zéro. Et pour l'affection, c'était quand ils voulaient. Possible aussi que ce soit jamais!
Résultat : le soir même du déménagement, la boule de poils s'est installée sur son lit, sans qu'il ose le chasser, il était si petit..., le deuxième, sous l'édredon, collé tout contre lui, le museau dans le creux de l'oreille, carrément trognon, le quatrième, il faisait ses griffes sur les pieds du fauteuil, sans que cela n'éveille en lui le moindre pincement, la moindre émotion, et arrivé à la fin de la semaine, il mangeait sur la table dans un bol marqué à son nom. Manquait plus que le rond de serviette pour que ce soit complet!

 

 

Une couille dans le potage c'est une erreur. Deux , c'est une recette.

 

Peut-être qu’à force de ne plus se voir, on finit par s’oublier. 

01/07/2015
0 Poster un commentaire

La vie est facile, ne t'inquiète pas - Agnès Martin-Lugand.


La vie est facile, ne t'inquiète pas - Agnès Martin-Lugand.

Sortie en 2015.

 

Note : 9,8/10.

Résumé : « Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. »

Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, « Aux gens heureux lisent et boivent du café », son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.

Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.

Aura-t-elle le courage d’accepter un autre demain ? 

 

Mon avis

ATTENTION RISQUE DE SPOILER !!!!!

 

Bonjour mes chouchous, aujourd’hui, je vous fais la chronique du dernier roman paru de Agnès Martin-Lugand : « La vie est facile, ne t’inquiète pas ». C’est la suite du best-seller : « Les gens heureux lisent et boivent du café ».

 

Agnès Martin-Lugand est une romancière française. Elle a notamment écrit « Entre mes mains le bonheur se faufile » paru en 2014 et « Les gens heureux lisent et boivent du café » paru en 2013.

 

J’ai beaucoup appréciée « La vie est facile, ne t’inquiète pas », et cela pour plusieurs raisons.

 

L’histoire. C’est simplement la suite du best-seller « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Ce best-seller a été pour moi un vrai coup de cœur, alors je ne pouvais pas, ne pas lire la suite. Donc, concernant l’histoire, cela concerne toujours Diane. Elle refait simplement surface, elle refait simplement sa vie. Mais l’histoire est toujours aussi belle. Affreusement triste, mais belle car au final, on la voit se battre toujours un peu plus. Elle reprend sa vie à Paris, elle se reprend en mains. Donc l’histoire est belle, touchante, attendrissante, romantique aussi, je dirais. On s’y accroche encore un peu plus, car nous retrouvons tous ses personnages avec envie.

 

De plus, les personnages sont attachants. Oui, vous allez encore me dire, tous les personnages je les trouve attachants. C’est vrai, du moins presque tous, mais sincèrement… Dans tous les livres il y a des personnages attachants, heureusement d’ailleurs.

Edward on s’y attache de plus en plus au fil de la lecture. On se rend compte que lui aussi, malgré ses grands airs de dur à cuir, il a des sentiments. Même si ces fameux sentiments, il les cache assez bien.

Félix est toujours aussi drôle, aussi plein de vie. Il est assez perspicace aussi, il connaît très bien Diane, ça se voit.

Judith est toujours aussi folle. Une vraie gamine. Pleine de bons sentiments.

Abby et Jack sont eux aussi adorables, accueillant. Ils sont LE couple qui donne l’impression de s’aimer depuis les premiers jours et jusqu’aux derniers.

Declan, comment ne pas s’y attacher à ce gosse ? Il est adorable, plein de vie, doux, attachants...

 

Le style d’écriture incorpore un langage courant. Donc un langage simple, facile à comprendre, sans aucune difficulté apparente. Elle évoque un sentiment psychologique au niveau de la perte d’une personne ou de plusieurs et aussi au fait de devoir et pouvoir se remettre debout même si cela prend du temps. Mais aussi de se souvenir d’une personne à son meilleur moment. Quand la personne est pleine de vie, ne souffre pas. Elle nous montre aussi que ces personnes restent face aux autres, au meilleur d’eux-mêmes pour ne pas les alarmer, les attristés. Et je trouve cela super, car on sera tous, un jour confronté à la perte d’un être cher. L’œuvre est agréable à lire.

Je dirais que le style de l’auteur est plutôt narratif, dramatique, romantique. Dans cette suite, j’ai pleurée. Oui, j’ai pleurée comme une madeleine car il est assez triste. Donc, je dirais qu’il est, ce roman, plus dramatique même si on arrive à sourire quand même. Je suis passée par divers stade au niveau de la tristesse et du deuil, mais aussi par divers autres sentiments intéressants.

Il y a ce qu’il faut de descriptions. L’auteure adopte un vocabulaire intéressant, varié et accessible à tous et incorpore différentes émotions. En clair, le niveau de langue est approprié à l’œuvre.

 

En conclusion, une belle histoire qui mérite d’être lue, d’être découverte. Le lecteur ressent toutes les émotions que l’auteure a voulu nous faire découvrir à travers son histoire et ses personnages. Les personnages on s’y attache de plus en plus. On les redécouvre aussi parfois sous un autre jour auquel nous n’étions pas préparé par rapport au premier tome, car on n’avait jamais découvert ce sentiment, cette émotion, cette nouveauté chez ce personnage et c’est vraiment super ! Une suite qu’il faut absolument lire si vous avez adoré le premier roman.

 

Les +
  • Une belle suite.
  • On retrouve avec plaisir les personnages.
  • Passage par diverses émotions lors de la lecture.

 

Les - 
  • J'aurai aimée en connaître un peu plus sur la suite.

 

Quelques phrases du livre :
Chaque décision imposait des pertes, d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi. 
 

Il m’attrapa délicatement par la taille, me rapprocha de lui, et enfouit son visage dans mes cheveux en soupirant. Impuissants face à ce qui nous arrivait, nous faisions exploser toutes les mesures de protection. 

 

L'aboutissement d'un deuil normal n'est en aucune façon l'oubli du disparu, mais l'aptitude à le situer à sa juste place dans une histoire achevée, l'aptitude à réinvestir pleinement les activités vivantes, les projets et les désirs qui donnent de la valeur à l'existence.

 

Une partie de moi se remplissait de bonheur grâce à cette reconnaissance, à ce sentiment nouveau d’appartenance à un clan ; l’autre s’effondrait de tristesse. 

15/06/2015
0 Poster un commentaire


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser